Première chose à faire, changer de l'argent. Après l'euro, les couronnes danoises et les couronnes suédoises, nous voilà en possession de couronnes norvégiennes. La vie semble bien chère, ici.

Deux constats s'imposent sur les lieux traversés ; un bon et un mauvais. je commence par le mauvais : que les villes que nous traversons sont laides ! Sarpsborg, dans laquelle nous avions pensé nous arrêter une journée, n'est qu'un abominable conglomérat de rues vides et en travaux, de maisons grises, de chaussées déformées, le tout hideusement accompagné d'une puanteur innommable provenant des usines qui accueillent l'arrivée du touriste mal averti. Dickens a dû passer par là avant de rédiger ses passages descriptifs. Après le mauvais, le bon : les paysages, de Sarpsborg à Oslo, ne sont pas industriels comme je l'avais craint ; au contraire, nos mirettes se laissent ébaubir par force lacs et collines vierges de construction. Nous remarquons d'ailleurs que les rares habitations s'élèvent souvent sur pilotis, là où nous autres, Francais, aurions arasé le sol : une autre idée du respect de la nature ou une simple divergence d'habitude, je m'interroge...

Enfin, aujourd'hui, mardi 18 août, vers midi, nous avons parfait l'itinéraire Lille-Oslo et c'est depuis la gare de cette capitale que je vous écris. Nos affaires reposent dans un camping sis à quelques kilomètres au nord-ouest du centre-ville et nous resterons ici jusqu'à vendredi soir. Ensuite, nous irons à l'aéroport qui se trouve à quelque 50 km. A bientôt !